La canne est un instrument qui intrigue, fait peur, voire fascine. Nous
trouvons ici quelques réflexions sur le sujet, entre des inconditionnels
de cet instrument, et des farouchements contre.
Jean est un inconditionnel de la canne,
Je suis heureux d'avoir converti notre chère Pivoine aux délices de la canne anglaise. Comment aurait-elle pu ignorer plus longtemps et dénigrer ce fondement de l'éducation victorienne, cet instrument appliqué des milliers de fois par an dans les collèges pendant des décennies !
Mais relançons un autre débat : préférez-vous
les modèles à manche droit (qui ont la faveur de l'allemagne
et des usa) ou les modèles traditionnels à manche recourbé
?
Sophie préfère le martinet
Pour ma part je trouve cet instrument vraiment trop barbare. je pense qu'avec le martinet on a atteint la perfection, témoin le nombre de points de vente et d'utilisateurs.
De plus quand il y a des enfants aux foyer il peut efficacement être exposé aux vues de tous sans complexes.
Et quand en plus on l'a déjà connu dans son enfance, il
y a beaucoup de surprise et de dépaysement
Pivoine, qui a déjà reçue la canne, est plus nuancée
Initiée, cher ami, comme vous y allez ! Ce simple apéritif !
Oserais-je préciser que plus souvent qu'à votre tour, vous y goutâtes vous-même ?
Comme dit Jussade : vive la réciprocité !
Pour ce qui est de la barbarie, chère Sophie, elle dépend uniquement de la force avec laquelle on applique l'instrument, laquelle gagne à rester plutôt symbolique. Un homme averti, et soucieux de sa belle, aura garde de ne pas frapper trop fort ; la belle doit également, en retour, modérer ses transports.
Honnêtement, je trouve que du point de vue de la force d'impact, rien n'égale la fessée manuelle. Aucun instrument n'arrive à sa cheville. Le plus barbare, c'est la main. Comme l'instrument comble l'imaginaire, on y va plus doux ; mais avec la main, on y va fort !
Voici, je crois, résumés, tous les avantages des uns (beaucoup de cinéma) et de l'autre (beaucoup de douleur savamment dosée).
La preuve est qu'on dit "de main de maître", non pas "d'instrument
de maître"
Jean, un plaidoyer pour la canne
La canne il est vrai se trouve difficilement en france, et cela renforce
encore la peur de cet instrument.
Parlons des martinets : ceux vendus dans les grandes surfaces sont
de piètre qualité, il faut donc se tourner vers l'allemagne
pour trouver des modèles en excellent cuir, qui cuisent bien les
fesses.
Le succès de la canne (il suffit de regarder le nombre de photos disponibles sur le Net)vient des marques magnifiques qu'elle laisse sur un posterieur : des lignes droites d'une netteté chirurgicale,qui disparaissent en quelques jours.
Mais pouvoir recompter les coups le lendemain ou le surlendemain est un réel plaisir pour les yeux, tandis que le bout des lanieres de martinet laisse des impacts marbrés peu engageants.
J'ai quatre cannes différentes dont notre chère Pivoine
a découvert les vertus éducatives...
Sophie fait l'apologie du martinet domestique
Mon cher Jean , j'avoue et reconnais que je n'ai jamais eu l'occasion de goûter, selon les témoignages au must que représente la canne. Par contre j'ai connu, il y a maintenant longtemps, de 12 à 16 ans la badine de cuir de mon père et je pense que les sensations sont identiques que cela soit au niveau de la douleur ou du traçage.
Je me permet de ne donner à ce sujet que mon point de vue de réceptrice et non pas celui de celui qui administre cette correction. Je conçois que lui c'est sans doute très agréable et valorisant de voir et éventuellement faire voir son "oeuvre"
Vous avez parfaitement raison sur la qualité et donc l'efficacité des martinets vendus en France dans les grandes surfaces, les lanières sont trop fines et beaucoup trop légères pour que cet instrument soit utilisé de manière répressive, quand on fait le choix de ce type de produit, c'est juste pour ce donner bonne conscience, en ce disant je me suis donné les moyens d'éduquer.
Quand j'ai fait l'acquisition de notre martinet, période ou il ne m'était venu à l'esprit que je pourrais le partager, j'étais allée dans un Bazar, ou marchand de couleurs comme on disait encore à l'époque, et là j'avais trouvé LE martinet des familles, solide robuste et impressionnant, en quatre ans il n''a pris aucune rides. Le manche seul a perdu de sa couleur jaune pour devenir gris, les lanières se sont peut être un peu assouplies, mais en quatre années d'activités il n'en a perdu aucune et reste particulièrement cinglant et cuisant et les marques qu'il laisse, c'est sûr ne permettent pas de compter les coups donnés, mais sont le témoignage de son utilisation.
Cet instrument présente aussi l'intérêt de pouvoir
être utilisé de manière modulable, c'est mon mari qui
me l'a enseigné : on peut facilement n'utiliser qu'une seule lanière
et si dans ce cas là le coup est porté avec la même
puissance, le résultat est décuplé (principe élémentaire
de physique, comme dit mon mari)
Pivoine, toujours la fameuse canne !
J'ai effectivement reçu 6 coups de la canne la plus petite (un modèle pour enfants) des quatre cannes de jean, mais je ne suis pas convaincue du tout par cet instrument, pour les raisons suivantes :
- trop peu d'espace entre les coups ; cuisson trop extrême pour ma résistance.
- peu de fantasmes féminins peuvent être accrochés à cet instrument, contrairement à d'autres, plus enchanteurs à la seule idée qu'on en a.
- ce n'est pas érotique (culotte blanche) ; ça fait bébé ; ça fait ado, petite fille ; pas excitant pour une femme (de mon point de vue).
- l'idée du professeur et de l'élève n'est à mon sens pas excitante sexuellement.
- l'idée de ne pas bouger, de ne rien manifester, etc. m'ennuie car j'aime justement manifester, moi ! Autrement dit, la canne me déçoit d'un point de vue cérébral. Mais il est vrai que les marques sont fort jolies, et toujours mieux, à tout prendre, que les bleus du martinet. Ce qui sauve aussi la canne, je crois, c'est la position courbée en avant, la croupe tendue.
Mais à mon avis, cela reste un instrument que les hommes goûtent avec plus de plaisir que les femmes (plaisir qu'on ne leur refuse pas, n'est-ce pas, très cher ?) parce que cela correspond mieux à leurs fantasmes.
Et comme le forum doit aussi être le lieu de l'expression des fantasmes féminins, je dirai que j'adore (quelle honte) être fouettée avec les mains attachées au-dessus de la tête, que j'ai goûté avec délices le paddle, la brosse et même la cravache (modérément appliquée avec une main que je sais être tendre), mais que la canne NE ME FAIT PAS FANTASMER DU TOUT.
J'aimerais bien savoir non pas les sensations qu'on éprouve,
car il n'est pas facile d'en débattre, mais ce qui, du point de
vue cérébral, fait fantasmer les femmes intéressées
par cet intrument.
fesseur001 défend plûtot la fessée manuelle
Bah !... Il n'y a rien pour remplacer la fessée traditionnelle à la main. Le fesseur y prend tout son plaisir, y trouvant prétexte pour palper les fesses à volonté pour le bon motif de calmer la douleur.
A t-on vraiment besoin de tous ces instruments ?
Jean préfère une variété d'instruments !
Se limiter à la seule fessée manuelle serait comme si un peintre n'utilisait qu'une seule couleur...
Chaque instrument offre une sensation différente, et les mélanger
au cours d'un ...récital est source de plaisirs vertigineux.On peut
bien sûr distinguer trois catégories :
- Les instruments à percussion...rires...qui évitent au fesseur
le risque de s'endolorir la main, risque bien réel avec nos gourmandes.
On y
trouve les paddles en bois et en cuir, les slappers,les tape-tapis et les
très redoutées brosses à cheveux en bois.
- les instruments à lanières se séparent de deux familles
: les fouets à une seule lanière, réservés
à un public averti... et les martinets et floggers,
disponibles en une variété extraordinaire de textures (daim,
élan, cuir de buffle,latex,etc...) avec des lanières plates
ou tressées (chat à neuf queues).
- enfin les instruments rigides et cinglants que sont les cannes anglaises
et les cravaches constituent la troisième catégorie.Ensuite
tout n'est plus
qu'une question de dosage...cela s'apparente à la direction d'un
orchestre. On passe d'un pianissimo à un mezzo forte...puis éventuellement
à un
fortissimo...
C'est Pivoine, qui en définitive a le mot de la fin
Oui, il faut une variété d'instruments ! C'est vrai que
j'aime assez ton arsenal !