L'adolescente pleurait doucement, effrayée à la pensée que dans quelques minutes, ce serait son tour.

Anne-Marie savait que Suhayla était issue d'une famille aisée, et qu'elle a toujours été choyée et gâtée.

Maintenant elle devait subir un sévère canning comme celui son ami Na'ima. Mais également, elle devra ensuite rester en prison pendant six mois dans prison.

Au quinzième coup de canne, la jeune femme poussa un véritable hurlement, on ressentait dans ces cris toute la repentance qu'elle semblait éprouver.

Enfin, le policier s'arrêta et rendi la canne au chef de la police, tout en la faisant siffler dans l'air une dernière fois.

Na'ima toujours attachée sur le chevalet, continuait à sangloter.

Deux gardes vinrent détacher ses menottes du chevalet. Puis ils la conduisit hors de la pièce. Ses menottes l'empêchait de se frotter les fesses que je pouvait voir, profondemment zébrées.

En sangot, Na'ima avait les jambes flageollantes. Malgré celà, les deux gardes la soutenait à peine. Maintenant, elle allait commencer son temps de prison, pense Anne-Marie.

Oubliant sa propre situation, Anne-Marie fût prise de compassion pour Na'ima.

Son amie l'avait prévenue pour ne pas apporter d'alcool à la réception. C'était uniquement Anne-Marie sur l'insistance de Suhayla qui avait changé avis.

Maintenant c'était le tour de Suhayla, les deux gardes s'avancèrent vers elle.

Suhayla était plus petite que Na'ima, ils durent doinc réajuster le chevalet avant de l'y attacher par les menottes.

Un nouveau policier était venu prendre la canne pour la punition de Suhayla.

Il était plus jeune que le premier et s'approcha du chevalet avec une certaine désinvolture.

Dans les autres circonstances Anne-Marie l'aurait trouvé attirant.

Dès le premier coup, il fut évident qu'il n'était pas plus d'enclin à clémence que son prédécesseur.

C'était un coup très appuyé, aussi dur que les derniers coups que Na'ima reçu. Il l'appliqua vers le bas des fesses , juste à la naissance des cuisses.

Suhayla réagit en poussant un cri, rempli d'angoisse et détresse. Pauvre Suhayla!

Le policier ignora les hurlements, et se concentrait sur les coups qu'il lui donnait avec une vigueur extrême, et en les ajustant avce une précision d'expert.

A chaque coup, on entendait le cri perçant de Suhayla. Elle se débattait sur le chevalet.

Maintenant elle sanglotait et geignait en arabe, on avait l'impression qu'elle était dans un état second, qu'elle avit presque perdie connaissance.

Dans l'assistance, personne ne bronchait, et ne semblait penser qu'elle en avait assez reçue, et qu'elle ne pourrait pas en suppoter plus.

Anne-Marie regarda la mère et le frère de Suhayla et frère, mais leurs visages n'exprimaient aucune compassion.

Un violent coup de canne ramena soudainement Suhayla à la réalité, elle hurlait et demandait vainement d'arrêter.
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